Camping automnal : Spécial kayak

Pendant que ma collègue Ariane poursuivait sa lutte contre le froid lors de sa dernière aventure alpine, je passais une agréable semaine à pagayer sur les eaux du lac Murtle, bien au chaud.  Au chaud ? Bien sûr puisque nous étions sous la limite des neiges permanentes et que la météo nous a donné un bon coup de main (quelques nuits près du point de congélation, mais pas des précipitations ni de vents violents). Mais avant tout parce que j’ai, comme Ariane, des stratégies pour lutter contre le froid et oublier la noirceur des nuits plus longues.  Voici donc mes trucs :

Un feu de soirée (lorsqu’il y a du bois et que les règlements du parc et que l’éthique écologique le permettent) : Il est tellement plus agréable de sauter dans son sac de couchage une fois réchauffé. Pourquoi le faire donc avec des frissons… Même le meilleur des sacs de couchage ne fera pas monter votre température corporelle ; il vous aidera simplement à conserver votre chaleur.  Commencez donc votre nuit bien réchauffé.

Une bouillotte improvisée Le feu n’est pas une option ? Remplissez tout d’abord votre gourde d’eau tiède pour éviter que l’eau chaude ne la fasse craquer (choc thermique). Puis, avant d’aller au lit, remplacer l’eau tiède par de l’eau bouillante.  Enrouler la bouteille dans un sous-vêtement ou une chaussette thermique pour éviter les blessures sur la peau.  Assurez-vous également que le couvercle soit bien vissé. Les flaques de liquide dans un sac de couchage sont désagréables et souvent mal perçues par les autres occupants de la tente.

Un matelas de sol plus chaud Le pire ennemi de votre chaleur corporelle est le sol froid.  Si j’avais à choisir entre un matelas de sol ou un sac de couchage plus chaud, j’opterais pour le matelas de sol.  Mais, puisque je n’ai pas eu à choisir cette fois-ci, j’ai emporté les deux. J’ai roulé mon Downmat 9 qui est à la fois très chaud, léger et compact, au grand bonheur des randonneurs.

Des livres plus épais pour les nuits longues et des piles de rechange pour ma lanterne et ma lampe frontale À vrai dire, je pourrais survivre avec ma lampe frontale, mais la lanterne ajoute une lueur chaleureuse à la tente et me donne l’impression que mon espace vital ne se limite pas à un seul faisceau de lumière.

Une très grande tasse de café pour les matinées En plus de me réveiller, la double dose de café réchauffe mes doigts qui ont souffert sur les arceaux de métal gelé en défaisant la tente.

Ariane a déjà parlé de quelques plaisirs associés au camping automnal : moins de monde et moins de moustiques par exemple.   J’en ajouterai un : le temps frais qui nous permet de faire de la randonnée et du kayak sans trop suer. J’adore. Et vous, quel est votre plaisir automnal ?

A propos Philip Torrens

Established writer, emerging photographer, avid sea kayaker and camper, and human companion to my faithful sheltie.
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